Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans la vérité tout entière.


La vérité dont il est question, porte sur chacun, sur son devenir, elle porte aussi sur le devenir de notre communauté chrétienne. C’est une vérité d’abord existentielle.


Pour cette retraite de Pentecôte, nous conseillons de prendre chaque jour un temps de recueillement personnel avec la Parole de Dieu et avec les quelques questions et suggestions qui sont proposées.


Prière de guérison
Je poursuis cette prière en présentant successivement à Jésus les événements de ma vie et
je laisse Jésus visiter mon histoire.



9) « Viens Esprit Saint »


Au terme de cette neuvaine, suis-je prêt à invoquer avec foi la venue du Saint-Esprit pour
moi-même, pour ma communauté, pour l’Église ?


Jésus promet l’Esprit à ceux qui, désireux de l’accueillir dans un cœur pauvre, le lui
demandent ensemble.


Cette neuvaine nous aura sans doute permis de recenser ce qui résiste en nous : le regard
orienté sur soi, les désirs égoïstes, les rejets plus ou moins déguisés de l’autre, le manque
d’effort et de persévérance dans la prière, dans le service... Remarquez que cette pauvreté
humblement reconnue devient l’occasion pour demander l’aide de Dieu, elle est ouverture à
la visite de Dieu par son Esprit.


La prière de guérison nous aura donné l’occasion de revisiter notre histoire en la présentant
au Seigneur et à sa miséricorde.


L’Esprit nous apprend à mieux connaître Dieu, à mieux reconnaître sa présence et son action dans les petites choses, dans tous ces gestes de gratuité et d’amour vrai. Il nous dispose ainsi à l’action de grâce envers ce Dieu jusque-là trop méconnu et qui se révèle petit à petit. Il nous convie à plus de simplicité, à plus de vérité, à plus de générosité, à plus de bienveillance envers le prochain. Il nous invite à aimer ce qui est petit, à rechercher
l’intériorité et le recueillement, à renoncer au faste et à la vaine reconnaissance, à éviter les
distractions mondaines. Il nous conduit dans une prière et un abandon confiants. Il nous
découvre une richesse intérieure insondable.


La lettre aux Galates (Ga 5, 22-23) mentionne le(s) fruit(s) de l’Esprit Saint : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi. Je serai peut-être amené à demander un de ces fruits ou à demander une guérison, mais il est le plus essentiel encore d’invoquer la venue de l’Esprit, lequel saura me donner ce qui me convient en vue du bien de tous.


L’Esprit Saint est venu sur Marie, et cela a bouleversé le cours de sa vie. L’Esprit Saint est
descendu sur les Apôtres, ils ont quitté leurs peurs et sont sortis annoncer la Bonne
Nouvelle. Aujourd’hui le pape François invite l’Église à sortir et nous ne savons comment
nous y prendre. Demandons lumière et force à l’Esprit de Dieu.


Questions :
- Es-tu prêt à accueillir ce que l’Esprit va t’inspirer ? Es-tu prêt à te donner davantage
au Seigneur ?
- A la veille de la Pentecôte, quelle peur dois-tu déposer devant le Seigneur ?
- Quelle(s) parole(s) du Seigneur t’a(ont) fait du bien durant ce cheminement ?
- Que veux-tu demander au Seigneur ?



8) Avec des frères et des sœurs

On ne peut pas imaginer recevoir L’Esprit Saint pour soi seulement. L’Esprit Saint est un esprit de communion. Le chapitre 12 de la 1ère lettre aux Corinthiens met en parallèle les dons multiples de l’unique Esprit et la constitution du corps du Christ et de ses multiples membres.

Les dons de la grâce sont variés, mais c’est le même Esprit... À chacun est donnée la manifestation de l’Esprit en vue du bien. (1Co 12, 4.7)
C’est dans un unique Esprit, en effet, que nous tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés pour former un seul corps. Tous, nous avons été désaltérés par un unique Esprit. (1Co 12, 13)

Vous êtes corps du Christ et, chacun pour votre part, vous êtes membres de ce corps.

(1Co 12, 27)


En Saint-Jean, l’ultime prière de Jésus culmine dans la demande de l’unité de tous les disciples à l’image de l’unité en Dieu, par l’amour répandu dans les cœurs :

Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi... Qu’ils deviennent ainsi parfaitement un, afin que le monde sache que tu m’as envoyé... Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître, pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi aussi, je sois en eux. (Jn 17, 21.23.26)


Retenons que les dons de l’Esprit dévolus à chacun sont en vue du bien commun et que l’unité des disciples a une portée évangélisatrice. C’est l’amour de Dieu qui unit les disciples entre eux en une communion qui doit interpeller le monde. L’Esprit réalise notre communion avec le Christ Jésus et simultanément notre communion entre nous. Il nous pousse à regarder les autres non pas comme des étrangers mais comme frères et sœurs en Christ. Cette communion fraternelle nous oblige. Elle nous pousse à être serviteurs les uns des autres selon les dons variés que l’Esprit octroie à chacun.


Questions :
- Lis 1Co 12, 29 – 13, 3. Que peux-tu déduire de ces versets pour toi-même ? - As-tu déjà pensé à proposer généreusement tes services pour le bien de ta

communauté chrétienne ?
- A quel(s) service(s) concret(s) le Seigneur t’appelle-t-il dans la communauté ?


Si quelqu’un dit : « J’aime Dieu », alors qu’il a de la haine contre son frère, c’est un menteur. En effet, celui qui n’aime pas son frère, qu’il voit, est incapable d’aimer Dieu, qu’il ne voit pas. (1Jn 4, 20)




7) Un Esprit d’amour

L’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné.
(Rm 5,5)


Le premier fruit de l’Esprit, c’est l’amour (voir Ga 5, 22-23). Autrement dit, ce qu’infuse en
nous l’Esprit Saint, c’est l’amour divin. Nous connaissons que nous sommes aimés de Dieu
par l’amour même qui nous est donné. L’enfant qui est aimé de ses parents le sait sans qu’il
ne mette des mots pour expliquer ou justifier. C’est une évidence pour lui. Mais, s’il n’est
pas aimé, la vie devient difficile : il est triste, amer avec les conséquences que l’on
soupçonne. Il en est de même pour nous. L’amour est le véritable milieu vital ! Mais il faut
reconnaître combien nous nous sommes construits un contexte de vie parfois bien éloigné
de l’amour et basé sur le bien-être, par exemple, ou sur la méfiance, ou sur l’égoïsme, ou sur
la colère...

On sait bien à quelles actions mène la chair : inconduite, impureté, débauche,
idolâtrie, sorcellerie, haines, rivalité, jalousie, emportements, intrigues, divisions,
sectarisme, envie, beuveries, orgies et autres choses du même genre.

(Ga 5, 19-21)

... ou même sur la loi : « je dois », « il faut » !
Mais si vous vous laissez conduire par l’Esprit, vous n’êtes pas soumis à la Loi.
(Ga 5, 18)


Paul te paraît peut-être excessif, mais réfléchis bien : si tu considères les œuvres de la chair
comme détestables, quel est ton refuge ? La loi ou l’Esprit Saint ? Et si c’est la loi, peut-être
deviens-tu dur(e) avec toi-même ou avec les autres. Or voilà ce que Dieu promet :
Je répandrai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés ; de toutes vos souillures, de
toutes vos idoles, je vous purifierai. Je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en
vous un esprit nouveau. J’ôterai de votre chair le cœur de pierre, je vous donnerai un
cœur de chair. Je mettrai en vous mon esprit, je ferai que vous marchiez selon mes
lois, que vous gardiez mes préceptes et leur soyez fidèles. (Ez 36, 25-27)


Naître de l’Esprit, c’est vivre de l’amour et pour l’amour, c’est faire en sorte que l’amour soit
recherché et vécu à tout moment.
Puisque l’Esprit nous fait vivre, marchons sous la conduite de l’Esprit. Ne cherchons
pas la vaine gloire ; entre nous, pas de provocation, pas d’envie les uns à l’égard des
autres. (Ga 5, 25-26)
Si nous reconnaissons nos péchés, lui qui est fidèle et juste va jusqu’à pardonner nos
péchés et nous purifier de toute injustice. (1Jn 1, 9)
Avant tout, ayez entre vous une charité intense, car la charité couvre une multitude
de péchés. (1P 4, 8)


Questions :
- Lis 1Co 13, 4-7 en remplaçant « amour » par ton prénom. Qu’est-ce que cela te
suggère ?
- Quelles situations, quelles relations, mériteraient de ta part une plus grande
attention pour que l’amour soit au centre ?
- As-tu déjà expérimenté un amour victorieux ?


6) L’Esprit Saint prie en nous

Le chapitre 8 de la lettre de saint Paul aux Romains présente le travail de l’Esprit Saint en
nous.

Il est d’abord l’Esprit de filiation :
Tous ceux qui se laissent conduire par l’Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu. Vous n’avez
pas reçu un esprit qui fait de vous des esclaves et vous ramène à la peur ; mais vous avez reçu
un Esprit qui fait de vous des fils ; et c’est en lui que nous crions « Abba ! », c’est-à-dire :
Père ! C’est donc l’Esprit Saint lui-même qui atteste à notre esprit que nous sommes enfants
de Dieu. (Rm 8, 14-16)


Grâce à l’Esprit, nous connaissons que nous sommes les enfants bien-aimés du Père et les
frères et sœurs de Jésus. Il nous établit dans cette assurance, bien que tout ne soit pas
encore accompli. L’Esprit soutient notre espérance :
Nous avons commencé à recevoir l’Esprit Saint, mais nous attendons notre adoption et la
rédemption de notre corps. Car nous avons été sauvés, mais c’est en espérance. (Rm 8, 23-
24)


Dans cette attente et cette espérance, où il nous faut supporter patiemment notre situation
fragile et précaire, l’Esprit Saint nous vient en aide :
L’Esprit Saint vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas prier comme il faut.
L’Esprit lui-même intercède pour nous par des gémissements inexprimables. Et Dieu, qui
scrute les cœurs, connaît les intentions de l’Esprit puisque c’est selon Dieu que l’Esprit
intercède pour les fidèles. (Rm 8, 26-27)


Comment nous conduire dans la volonté de Dieu ? Comment prier ? Que demander ? Que
savons-nous sur ce que Dieu veut pour nous ? On découvre ici le rôle essentiel et nécessaire
de l’Esprit Saint qui nous soutient, nous inspire et nous introduit dans cette communication
confiante et rassurante avec Dieu.


Questions :
- En découvrant cette aimable présence de l’Esprit en moi, suis-je prêt à lui donner une
place dans ma vie ?
- L’Esprit Saint est de bon conseil. Comment dois-je m’y prendre pour commencer à
mieux l’écouter ?
- En Saint-Jean, l’Esprit est souvent appelé par Jésus le Défenseur (voir Jn 14, 16.26 ;
15, 26 ; 16, 7). De quoi l’Esprit doit-il me défendre ?


En priant lentement le « Notre Père », nous demandons la venue du Saint-Esprit pour qu’il
nous guide dans la volonté du Père.


5) Demander, désirer


Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira. En effet,
quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira. Quel père parmi
vous, quand son fils lui demande un poisson, lui donnera un serpent au lieu du poisson ? ou
lui donnera un scorpion quand il demande un œuf ? Si donc vous, qui êtes mauvais, vous
savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-il
l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! » (Lc 11, 9-13)


La prière de demande se trouve exaucée par le don du Saint-Esprit, car le Saint-Esprit est le
don par excellence. Il faut le demander. Parfois, on multiplie les demandes de ceci et de cela,
et on oublie de demander l’essentiel qui est l’Esprit Saint.


Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s’imaginent qu’à force de paroles
ils seront exaucés. Ne les imitez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant
même que vous l’ayez demandé. (Mt 6, 7-8)


Cette parole de Jésus peut étonner : à quoi bon prier si Dieu sait d’avance ce dont nous
avons besoin ? Mais il s’agit pour nous de prendre conscience de notre besoin essentiel et de
nous ajuster au don de Dieu, et cela c’est l’Esprit Saint qui le réalise en nous. Demander
l’Esprit Saint, c’est en même temps recevoir la capacité de s’ouvrir à Dieu et d’accueillir la vie
de Dieu en nous, la vie spirituelle.


Qu’est-ce que la vie spirituelle ? C’est vouloir orienter sa vie non pas au gré des émotions,
des jugements hâtifs et des impressions – Paul identifie cela à la chair (voir ci-dessous) –,
mais l’orienter selon l’amour qui nous vient de Dieu par l’Esprit Saint.


Je dois demander à Dieu de mettre de l’ordre dans mes « amours » et de le désirer, lui, plus
que tout.
L’Esprit Saint est déjà en moi et il me pousse à prier, à demander sa libération dans ma vie. Si
ma prière se fait insistante dans la foi, je serai exaucé. Il me faut persévérer.


Questions :
- Veux-tu t’ouvrir davantage à la vie de l’Esprit en toi ? Commences-tu à comprendre
l’enjeu ? Il te faut choisir entre la vie selon l’Esprit de Dieu et la vie selon l’esprit du
monde. (voir Rm 8, 11-13)
- Quel fruit de l’Esprit te faut-il demander ? (voir Ga 5, 22-23)


4) Un cœur de petit

Il s’est penché sur son humble servante. (Lc 1, 48)
L’humilité, voilà la disposition première de Marie, d’où découlent toutes les autres vertus.

Marie est humble, elle est prête à écouter et à accueillir le don de Dieu.


Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez
pas dans le royaume des Cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le
plus grand dans le royaume des Cieux. (Mt 18, 3-4)
Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux
voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux. (Mt 18, 10)
Votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu. (Mt 18, 14)
« Seigneur, les petits chiens, sous la table, mangent bien les miettes des petits enfants ! »
(Mc 7, 28)


Ces quelques extraits mettent en avant la prédilection du Seigneur pour ce qui est petit et
pauvre. Les petits de l’évangile sont les bien-aimés du Père : « Venez, les bénis de mon Père,
recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde » (Mt 25,
34). Les petits sont sous la protection et la bienveillance du Père. Ils n’ont rien, ils ne
revendiquent rien pour eux-mêmes sinon d’être aimés. Petitesse et fragilité vont de pair et
c’est bien là notre malheur, c’est que nous recherchons pour nous-mêmes des sécurités
(richesse, bien-être, prestige, le ‘qu’en dira-t-on’, orgueil, repli sur soi...) qui s’avèrent vaines.
Alors que la confiance en Dieu doit être notre seul et unique refuge. Dieu donne son Esprit,
sa grâce à celui qui est pauvre. Le riche a un cœur fermé. Il ne peut pas aimer vraiment.


Questions :
- Quelles sont ces sécurités qu’il te faut abandonner ?
- L’amour est vulnérable. Acceptes-tu de l’être ?


Vois les situations où tu manques d’ouverture, où tu évites de te livrer et présente-les à
Jésus. Demande-lui un cœur de tout petit.
Apprenez de moi, dit Jésus, que je suis doux et humble de cœur. (Mt 11, 29)


3) Se laisser guérir par Jésus


Bien des pages des évangiles nous montrent la compassion de Jésus. Il guérit les pauvres, les blessés, ceux qui se reconnaissent pécheurs. Il témoigne d’une miséricorde sans limite. Il a un cœur miséricordieux. Parmi les textes de l’évangile les plus touchants, on peut retenir
« Le bon Samaritain » (Lc 10, 30-35) ou « Le retour du fils prodigue » (Lc 15, 11-32). Chacune de ces paraboles peut nous aider en nous identifiant au blessé que le Samaritain soulage ou au fils prodigue accueilli et fêté par son père.


Un Samaritain, qui était en route, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de compassion. Il s’approcha, et pansa ses blessures en y versant de l’huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. (Lc 10, 33-34)


Le fils lui dit : “Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.” Mais le père dit à ses serviteurs : “Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds, allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est (re)trouvé.” Et ils commencèrent à festoyer. (Lc 15, 21-24)


Questions :

  • - Que te suggèrent ces textes ? Te reconnais-tu dans le blessé, le fils prodigue ?

  • - Dieu, Jésus, veut prendre soin de toi. Acceptes-tu sa guérison ou bien en as-tu peur ?

    Et si c’est le cas, pourquoi ?

  • - Es-tu heureux quand on te fête ? Acceptes-tu de te laisser faire, de te laisser aimer



Prière de guérison :

Cette prière consiste à passer en revue sa vie entière devant le Seigneur. Cela demande de prendre le temps nécessaire et il est important de le faire devant Jésus, devant le Saint- Sacrement si c’est possible. Il s’agit d’une prière de libération où je présente au Seigneur les moments de ma vie, heureux et douloureux, depuis ma conception, jusque maintenant. Je laisse Jésus me visiter à nouveau dans mon histoire faite de réussites et d’échecs.


Cette prière peut s’étaler sur plusieurs jours. Je peux m’aider de mon chapelet. Sur chaque grain, je présente un événement de ma vie passée et je laisse Jésus poser à nouveau son regard sur ce souvenir. Je rends grâce ou bien je lui demande de me guérir ou de me pardonner et je le remercie. Faite dans la confiance, cette prière va apaiser mon cœur.


Si notre cœur nous accuse, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses.

(1Jn 3, 20



2) Comment accueillir l’Esprit Saint ? Quelles dispositions ? 


L’Esprit Saint nous est promis. Il est le don de Dieu par excellence. S’il nous est donné, c’est en vue d’une vie nouvelle, d’une purification, d’une libération. 

- Une vie nouvelle : 

Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu. (Jn 3, 5) 

- Une purification : 

Si nous reconnaissons nos péchés, lui qui est fidèle et juste va jusqu’à pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice. Si nous disons que nous sommes sans péché, nous faisons de lui un menteur, et sa parole n’est pas en nous. (1Jn 1, 9-10) 

- Une libération : 

Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit. (Jn 3, 8) 


Une fois accueilli, l’Esprit Saint nous ouvre des chemins de liberté insoupçonnée. Il nous convie à faire de notre vie une vie d’amour. 


Questions : 

  • -  Es-tu prêt à laisser de côté des habitudes, des attachements, un péché, pour entrer 

dans cette liberté que donne l’Esprit ? 

  • -  Que penses-tu devoir abandonner ? 
  • -  Es-tu d’accord de donner davantage de ton temps à Jésus et à tes frères et sœurs ? 

Parle à Jésus de tes difficultés. Laisse l’amour de Jésus faire son chemin en toi et demande- lui un cœur généreux. 




1) Jésus nous promet la venue de l’Esprit Saint


La Parole de Dieu : Quand viendra le Défenseur, que je vous enverrai d’auprès du Père, lui, l’Esprit de vérité qui procède du Père, il rendra témoignage en ma faveur. (Jn 15, 26)


Et moi, je vais envoyer sur vous ce que mon Père a promis. (Lc 24, 49)


Vous allez recevoir une force quand le Saint-Esprit viendra sur vous. (Ac 1, 8)


Je vous dis la vérité : il vaut mieux pour vous que je m’en aille, car, si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je vous l’enverrai. (Jn 16, 7)


Dieu nous a donné Jésus qui est venu nous révéler le Père et notre condition filiale. Il est venu inaugurer en notre humanité cette condition, la vivre et la mener à son terme. Il nous promet maintenant son Esprit qui est un esprit filial. Grâce à l’Esprit de Jésus, nous devenons à notre tour fils et fille du Père, et nous apprenons avec lui à nous conduire comme tels au milieu du monde.


Questions :

  • - Suis-je persuadé que je suis aimé du Père, aimé de Jésus ?
  • - Si j’ai quelques doutes à ce sujet, me suis-je demandé pourquoi ?Est-ce que j’accepte de parler à Jésus de mes doutes, de mes résistances ?
  • - Est-ce que je comprends que l’Esprit Saint m’est donné pour mon bonheur, pour découvrir qui je suis en vérité, que je suis le bien-aimé de Dieu ?